Par : Villardouin CERSINE, Journaliste d'investigation.
Dans une interview accordée au journal Explosioninfo, Clarens Renois, leader du parti Union nationale pour l’intégrité et la réconciliation (UNIR), a exprimé ses préoccupations concernant le processus de réforme constitutionnelle en cours en Haïti. Il souligne que le Comité de pilotage chargé de cette réforme ne doit pas se limiter à la seule révision constitutionnelle, mais également organiser une Conférence nationale et établir des organes essentiels comme l’Organe de contrôle de l’Action gouvernementale (OCAG).
Renois déplore que ces engagements aient été négligés, s’interrogeant sur la disparition de la Conférence nationale et de la commission justice, vérité et réparation. Il remet en question la légitimité et la transparence du processus en cours, affirmant que le Comité n’a pas respecté l’accord initial.
Un autre point soulevé par Renois est le manque de consultations et de débats publics concernant la réforme constitutionnelle. Il insiste sur l’importance d’un consensus national autour d’un projet aussi crucial, arguant qu’il ne peut être imposé sans un large soutien populaire.
Le leader du parti UNIR critique également l’idée d’un référendum dans un climat d’insécurité, appelant à des rencontres à travers le pays pour discuter du projet et encourager une participation active des citoyens. À ce jour, aucune consultation significative n’a été réalisée, laissant le processus flou et contesté.
La question financière est également au cœur des préoccupations de Renois, qui dénonce les salaires exorbitants des membres du Comité de pilotage, s’élevant à 700 000 gourdes par mois. Il juge cette rémunération inacceptable dans un contexte économique difficile.
Cette situation alimente les suspicions d’un processus opaque, favorisant quelques privilégiés au détriment de l’intérêt général. Renois souligne que les membres du Comité semblent indifférents à la situation des finances publiques.
Clarens Renois met en garde contre les dangers d’une réforme constitutionnelle menée sans transparence et sans adhésion populaire. Il rappelle que les précédentes tentatives de modification de la Constitution de 1987 ont échoué à cause de leur caractère trop politisé.
Pour garantir le succès d’une réforme constitutionnelle, il est essentiel qu’elle soit inclusive et qu’elle implique une large participation de la société civile. Sinon, elle risque d’aggraver les divisions existantes et de fragiliser davantage la démocratie.
Renois souligne que si la société souhaite effectivement remplacer ou amender le document constitutionnel actuel, cela doit se faire dans un cadre transparent et avec la participation de tous les secteurs concernés.
Cette situation alimente les suspicions d’un processus opaque, favorisant quelques privilégiés au détriment de l’intérêt général. Renois souligne que les membres du Comité semblent indifférents à la situation des finances publiques.
Clarens Renois met en garde contre les dangers d’une réforme constitutionnelle menée sans transparence et sans adhésion populaire. Il rappelle que les précédentes tentatives de modification de la Constitution de 1987 ont échoué à cause de leur caractère trop politisé.
Pour garantir le succès d’une réforme constitutionnelle, il est essentiel qu’elle soit inclusive et qu’elle implique une large participation de la société civile. Sinon, elle risque d’aggraver les divisions existantes et de fragiliser davantage la démocratie.
Renois souligne que si la société souhaite effectivement remplacer ou amender le document constitutionnel actuel, cela doit se faire dans un cadre transparent et avec la participation de tous les secteurs concernés.
Face aux inquiétudes exprimées par Renois, le processus de réforme constitutionnelle en Haïti apparaît plus contesté que jamais. L’absence de concertation, le manque de transparence et les dérives financières compromettent la crédibilité du Comité de pilotage, rendant impératif un retour à des bases plus saines et inclusives pour éviter une nouvelle crise.
Explosioninfo Médias/ Actualités