Dans un contexte d'insécurité croissante, le Directeur de la Police du Nord-Est, Jacques Antoine Etienne, a tenu à clarifier les rumeurs entourant un éventuel démantèlement de la Brigade d'Intervention (BI). Contrairement aux informations circulant dans la presse, il n'y a aucune intention de démanteler cette unité essentielle.
Dans une interview accordée le journal explosioninfo ce jeudi 13 février 2025,le Commissaire Divisionnaire Jacques Antoine Etienne a affirmé que les allégations concernant le démantèlement de la BI ne sont pas fondées. Au lieu de cela, il préconise un renforcement de l'unité pour améliorer son efficacité dans la lutte contre la criminalité dans le département.
Conscient des comportements problématiques observés chez certains agents de la BI, le Directeur départemental insiste sur la nécessité de corriger ces dérives. Il souligne que la BI et l'UDMO sont des outils cruciaux dans la lutte contre l'insécurité et qu'il est impératif de maintenir leur intégrité.
L'histoire de la BI dans le Nord-Est remonte à une demande formulée par le Commissaire du Gouvernement de Fort-Liberté, Maître Eno Zéphirin. Ce dernier avait sollicité le Directeur général a.i. de la PNH, Frantz Elbé, pour renforcer les effectifs policiers dans la région. Bien que cette promesse n'ait pas été tenue, la BI a été créée sous l'initiative du Commissaire Divisionnaire Marc André Cadostin.
La formation de la BI, qui compte environ 20 policiers, a été mise en place pour répondre aux besoins spécifiques du département. Cette unité a été conçue pour faire face aux défis sécuritaires croissants, et son existence est perçue comme une nécessité par les autorités locales.
Maître Eno Zéphirin a également réagi aux rumeurs de démantèlement. Selon lui, un tel acte serait catastrophique pour la sécurité du Nord-Est. Il rappelle que la BI joue un rôle fondamental dans la perception de sécurité au sein de la population.
« Nous avons besoin de plus de bras pour pouvoir combattre l'insécurité dans le département du Nord-Est », a-t-il déclaré lors d'une interview accordée à Journal Explosion Info. Ses propos soulignent l'importance d'une présence policière renforcée face à une criminalité en hausse.
Les autorités policières et judiciaires s'accordent à dire que la lutte contre l'insécurité ne peut se faire sans une unité opérationnelle comme la BI. Les appels à un renforcement des effectifs et des moyens sont donc plus que jamais d'actualité.
En conclusion, alors que des rumeurs circulent sur un éventuel démantèlement de la Brigade d'Intervention, les responsables locaux insistent sur l'importance de cette unité et appellent à son renforcement. La sécurité du Nord-Est dépendra en grande partie des décisions prises par les autorités compétentes dans les jours à venir.
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