Nouvelle flambée de violence en Haïti: les États-Unis disent non à la demande du gouvernement haïtien d'un déploiement d'urgence de leurs forces spéciales dans le pays
Port-au-Prince, mardi 5 mars 2024.-
L'administration Biden a répondu par la négative à la demande du gouvernement haïtien d'envoyer dans l'immédiat des troupes américaines en Haïti afin d'aider la police nationale à faire face aux frappes armées d'une nouvelle coalition des gangs de la capitale, dirigées depuis plus de 72 heures contre les structures névralgiques de l'État telles que ports, aéroports, prisons, commissariats, selon le Miami Herald.
D'après le journal floridien, des diplomates haïtiens en pourparlers croyaient possible le déploiement d'urgence des forces spéciales américaines pour contrecarrer cette nouvelle flambée de la violence des gangs, plus concertée et généralisée, dont le bilan en pertes de vies humaines et de biens matériels, ainsi qu'en déplacements de population se révèle déjà catastrophique.
Après le refus américain
c'est forcément l'impasse sécutaire pour quelque temps dans le pays, même si la Maison blanche entend rassurer les autorités haïtiennes en affirmant: "Nous travaillons avec des partenaires internationaux pour fournir un soutien immédiat à la police nationale haïtienne et accélérer le déploiement de la Mission multinationale de soutien à la sécurité qui contribuera à rétablir la sécurité de toute urgence."
En effet, malgré toute diligence ou accélération annoncée, compte tenu des obstacles dressés à la fois au Kenya sur le plan justiciaire et aux États-Unis au niveau du financement, l'on admettra certainement que la mission multinationale conduite par le Kenya ne saurait rattraper à temps le développement actuel de la violence des gangs en Haïti.
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Source: SurInfo
