Jean Charles Moïse menace de quitter le Conseil présidentiel de Transition face à l’insécurité grandissante dans le pays. - ExplosionInfo

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Jean Charles Moïse menace de quitter le Conseil présidentiel de Transition face à l’insécurité grandissante dans le pays.

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 Jean Charles Moïse menace de quitter le Conseil présidentiel de Transition face à l’insécurité grandissante dans le pays.



Port-au-Prince, 28 avril 2025 — Un an après son intégration au Conseil présidentiel de Transition (CPT), Jean Charles Moïse, leader du parti Pitit Dessalines, exprime des critiques acerbes envers la direction actuelle de cette instance. Lors d’une intervention sur l’émission « Panel Magik » diffusée sur Radio Magik 9, il a menacé de retirer son représentant, Emmanuel Vertilaire, du CPT si des mesures concrètes ne sont pas mises en place pour lutter contre l’insécurité persistante dans le pays.

Moïse a accordé un délai de 15 jours aux membres du CPT pour apporter des corrections significatives. À défaut, il envisage de se positionner ouvertement dans l’opposition et de mobiliser ses partisans pour dénoncer le fonctionnement actuel du conseil, qu’il accuse de s’éloigner de sa mission initiale.

Ce revirement intervient après une période de silence de la part de Moïse, qui avait initialement rejeté l’idée de participer au CPT avant de nommer Emmanuel Vertilaire comme représentant de son parti. Il avait alors justifié ce choix par la nécessité de répondre à la crise sécuritaire exacerbée par les gangs armés dans le pays.

Par ailleurs, Moïse a dénoncé un « vaste complot » impliquant des multinationales et des narcotrafiquants visant à prendre le contrôle de Port-au-Prince. Il a également critiqué la gestion des ressources financières par le CPT, soulignant des inégalités dans la répartition des fonds entre les ministères, notamment en ce qui concerne le ministère de l’Agriculture.

Avant de rejoindre le CPT, Jean Charles Moïse avait appelé à des manifestations pour renverser le gouvernement d’Ariel Henry, allant jusqu’à encourager des actions destructrices pour provoquer un changement de pouvoir. Ce changement de position soulève des interrogations au sein de la population haïtienne sur la cohérence de ses prises de position politiques.

Si dans un premier temps, les paroles de Jean Charles Moïse avaient trouvé un écho national, les années de turbulences politiques ont également mis en lumière un homme jugé rusé et perfide lorsqu'il s'agit de défendre ses intérêts.


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