Miroslav Jenča appelle à une intervention internationale urgente pour sauver Haïti du chaos, alors que l’insécurité règne et que le gouvernement de facto reste inaudible
Le sous-secrétaire général de l'ONU chargé des Amériques, Miroslav Jenča, lance un cri d'alarme face à l'effondrement de l’État en Haïti, où les gangs armés contrôlent désormais plus de 90 % de la capitale. Dans un contexte de crise profonde, il appelle la communauté internationale à agir rapidement pour prévenir une catastrophe humanitaire majeure. Selon lui, l’absence d’autorité étatique effective fragilise la stabilité du pays et aggrave la détresse de la population. Les déclarations de Jenča interviennent alors que la situation sécuritaire se dégrade chaque jour, rendant impossible toute perspective de reconstruction ou de progrès social.
Les gangs, qui opèrent comme de véritables factions armées, ont imposé leur loi dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince. La violence s’étend à tous les aspects de la vie quotidienne : écoles fermées, hôpitaux en difficulté, commerce paralysé, populations déplacées et sans accès aux services essentiels. Le chaos s’insinue dans chaque coin de la capitale, transformant la vie des citoyens en un cauchemar permanent. La communauté internationale doit désormais faire face à la réalité d’un État qui semble avoir totalement disparu, laissant derrière lui un vide dangereux pour la stabilité régionale.
Ce cri d’alarme de l’ONU survient dans un contexte où le gouvernement de facto, dirigé par le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, parle d’élections sans prendre de mesures concrètes pour rétablir l’ordre. Le chef du Conseil de sécurité nationale, le CSPN, reste silencieux ou incapable de proposer un plan clair pour restaurer la sécurité et l’autorité de l’État. La population, quant à elle, continue de subir la montée de la violence, sans perspective immédiate de changement. La communauté internationale doit donc redoubler d’efforts pour soutenir un pays à l’agonie.
Les experts estiment que la crise haïtienne ne peut être résolue sans une intervention coordonnée et soutenue, intégrant des forces de sécurité, de l’aide humanitaire et des initiatives politiques. La stabilité d’Haïti est aussi essentielle pour la sécurité régionale, car la poursuite de l’anarchie pourrait alimenter d’autres crises dans la Caraïbe et au-delà. La communauté internationale, notamment l’ONU, doit faire preuve d’un leadership fort pour accompagner le pays dans cette période critique.
En définitive, l’appel de Miroslav Jenča met en lumière la gravité de la situation en Haïti. L’inaction pourrait avoir des conséquences catastrophiques non seulement pour la population haïtienne, mais aussi pour la stabilité de toute la région. La communauté internationale doit agir rapidement et efficacement pour éviter que ce pays, déjà fragile, ne devienne un véritable État en faillite, livré à la violence et à l’abandon.
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