Appuyer les fonctions de planification du Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP), renforcer l’accès à une éducation de qualité pour tous, soutenir la formulation de politiques publiques développées à partir de données fiables et valides, ce sont-là les objectifs fondamentaux, poursuivis dans le cadre du projet d’élaboration du Plan National d’Infrastructures Scolaires ; constituant un volet du projet PROMESSE [(Promoting a More Equitable, Sustainable and Safer Education (Promouvoir une Éducation plus Équitable, Durable et Sûre)] dont le management est assuré par l’Unité de Gestion de Projet (UGP), une entité du Ministère.
Le projet d’élaboration du Plan National d’Infrastructures Scolaires est financé par la Banque Mondiale (BM), le Partenariat Mondial pour l’Éducation (PME). Il sera mis en œuvre par le MENFP en collaboration avec le Comité Interministériel d’Aménagement du Territoire (CIAT). Ce projet a été lancé officiellement, le mardi 29 juillet 2025, à Pétion-Ville, par le Ministre Augustin ANTOINE, lors d’une rencontre d’échanges et de partage d’expériences entre divers acteurs du secteur éducatif.
Il s’agissait, en effet, de voir ensemble comment adopter une stratégie devant permettre une meilleure conception du Plan national d’investissements dans les infrastructures et équipements scolaires en Haïti.
« Nous sommes réunis, ici, ce matin autour d’une double promesse. Une promesse de résilience faite aux générations d’enfants actuelles et futures pour qu’elles ne soient plus victimes en masse des cataclysmes auxquels le pays est exposé. La seconde promesse est celle de tout faire pour que tous les enfants aient la même chance de réussir à l’école », a déclaré le Ministre Augustin ANTOINE.
C’est pourquoi le Ministre croit pertinemment que l’amélioration du cadre physique des écoles ne sera pas sans conséquence sur la réussite scolaire des enfants. D’où, a-t-il soutenu, le sens de cette démarche visant l’élaboration du Plan national d’investissements pour les infrastructures et équipements scolaires en Haïti.
De ce fait, le professeur Augustin ANTOINE a demandé au CIAT, de faire en sorte à ce que le cadre scolaire du pays - peu importe les lieux urbain ou rural -, soit propice à l’exercice enseignement/apprentissage, et garantisse la réussite de tous les apprenants.
Selon le premier responsable de l’éducation du pays, le MENFP a donc la responsabilité de concrétiser au plus vite, cette double promesse afin d’assurer un avenir plus sûr aux élèves haïtiens.
« Que les enfants soient dans le privé ou dans le public, on ne peut pas les laisser évoluer dans un système qui reproduira les mêmes inégalités sociales. L’espace physique des écoles exprime aussi des inégalités », a poursuivi le Ministre ANTOINE, avant de saluer la Banque Mondiale et le PME qui soutiennent cette initiative.
Pour sa part, le Directeur Général du MENFP a mis l’emphase sur la nécessité de travailler inlassablement à la bonne gouvernance du système éducatif, à l’augmentation de l’accès et la mise en application de la Carte scolaire. Cet outil, d’après lui, permettra d’apprécier là où il y a besoin de construction d’école. Ce qui évitera aux enfants de parcourir de longues distances avant d’accéder à l’école. De tels parcours entrainant la fatigue physique – voire l’épuisement -, ont des incidences inexorables sur l’apprentissage et le rendement scolaire.
Pour sa part, Marie Christine STEPHENSON, Secrétaire Technique du CIAT a jugé essentiel de concevoir des bâtis scolaires sûrs, capables de résister aux aléas auxquels le pays est soumis et susceptibles d’améliorer le cadre de l’enseignement et de l’apprentissage.
« C’est très important de pouvoir proposer des écoles qui reflètent la réalité ambiante; des écoles construites avec les matériaux disponibles et accessibles aux enfants. Il s’agit de nous adapter », a lâché Mme STEPHENSON.
Outre les autorités déjà mentionnées, le Directeur de Cabinet du Ministre Augustin ANTOINE, Jean Robert DOSSAINT, des Inspecteurs Généraux, des Directeurs Techniques du Ministère, le Coordonnateur Général des Directions Départementales d’Éducation, Jean Wilnor PIERRE, le Coordonnateur Général du Pôle Enseignement et Qualité, Joseph Job MAURICE, plusieurs cadres du MENFP et d’autres organismes publics habituellement impliqués dans des chantiers scolaires avaient alimenté les échanges.
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