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L’Union Européenne se réjouit de la résolution de l’ONU relatives à des sanctions contre les chefs de gangs et leurs financiers en Haïti.

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L’Union Européenne se réjouit de la résolution de l’ONU relatives à des sanctions contre les chefs de gangs et leurs financiers en Haïti.


Port-au-Prince, mardi 25 octobre 2022– L’Union Européenne (UE) s’est félicitée mardi de la résolution sur Haïti adoptée vendredi dernier par le conseil de sécurité des Nations-Unies qui fournit, selon elle, un cadre pour des sanctions contre les chefs de gangs et leurs financiers, qui sont directement ou indirectement responsables de la crise sécuritaire et humanitaire actuelle dans le pays.

« L’UE est extrêmement préoccupée par la détérioration de la situation humanitaire en Haïti, qui a atteint des niveaux insoutenables, avec un manque de carburant, de médicaments, de nourriture et d’eau. En conséquence, les institutions publiques, les écoles et les hôpitaux deviennent dysfonctionnels et les cas de choléra augmentent à Port-au-Prince et dans d’autres provinces », a déclaré l’UE.

Elle dit ‘‘regretter de constater que, alors qu’une catastrophe se déroule et  que des manifestations ont été cooptées par des gangs, dégénérant en violences, pillages et gains territoriaux pour les bandes armées, les acteurs politiques n’ont pas réussi à trouver une solution politique à la crise’’, selon l’UE.

‘‘L’UE a exhorté à s’engager de manière constructive dans des négociations constructives pour surmonter la crise politique actuelle et ses conséquences sécuritaires et humanitaires.’’

Le CSNU a adopté vendredi à l’unanimité une résolution proposée par les États-Unis et le Mexique qui sanctionne le puissant chef de gang Jimmy Cherizier, également connu sous le nom de “Barbecue”. Les sanctions comprennent un gel des avoirs et une interdiction de voyager aux Etats-Unis.

Au début du mois, le Premier ministre par intérim Ariel Henry a appelé la communauté internationale à mettre en place une “force armée spécialisée” pour réprimer la violence, mais certains groupes de la société civile ont rejeté la perspective d’une intervention étrangère.

De nombreux secteurs du pays, dont des organisations politiques, de la société civile et des personnalités haïtiennes vivant en Haïti et à l’étranger ont désapprouvé la demande d’intervention militaire étrangère dans le pays, produite par le gouvernement en place.

Ces secteurs qui préconisent une solution haïtienne à la crise actuelle, ont appelé à la démission d’Ariel Henry et de son gouvernement.

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