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Information Internationale: Coup d'État militaire au Gabon : Le président du Gabon en résidence surveillée après un coup d’État

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Coup d'État militaire au Gabon : Le président du Gabon en résidence surveillée après un coup d’État

Ce mercredi 30 Aoút 2023

Les militaires putschistes qui ont mis « fin au régime en place » au Gabon mercredi, destituant le président sortant, Ali Bongo Ondimba, et provoquant des manifestations de liesse dans le pays, ont placé à leur tête le chef de la Garde républicaine, le général Brice Oligui Nguema.

Jusqu’à ce coup d’État, condamné par l’Union africaine et la France, ce pays d’Afrique centrale riche en pétrole était dirigé depuis plus de 55 ans par la famille Bongo. L’opposition dénonce régulièrement la « dynastie Bongo » dans un pays où la corruption est endémique.

Au cours d’une journée folle, commencée avec la proclamation nocturne de la victoire de M. Bongo à la présidentielle de samedi et ponctuée par les communiqués des putschistes à la télévision, ces derniers ont annoncé la mise en place d’un régime de « transition », dont ils n’ont pas précisé la durée.

Mercredi soir, le nouvel homme fort du pays, le général Brice Oligui Nguema, chef de la Garde républicaine — l’unité d’élite de l’armée du Gabon —, a été officiellement nommé « président de la transition », après avoir été porté en triomphe par des centaines de militaires.

Les putschistes, qui avaient rétabli l’accès à Internet dans la matinée, ont ordonné le rétablissement de la diffusion de RFI, de France 24 et de TV5 Monde, suspendue par le gouvernement de M. Bongo samedi soir.

Ils ont toutefois maintenu le couvre-feu en vigueur depuis samedi, désormais effectif de 18 h à 6 h, au nom de « la nécessité de maintenir le calme et la sérénité ». De même, les frontières du pays restent fermées.

« Gabon libéré »
Le président renversé, Ali Bongo, 64 ans, est apparu manifestement décontenancé dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, où il appelle en anglais tous ses « amis dans le monde » à « faire du bruit ».

Mais à Libreville ou à Port-Gentil, la capitale économique, ce sont des foules joyeuses qui ont célébré « la libération du Gabon ».

Dans le quartier populaire Plein Ciel de Libreville, un membre du personnel de l’Agence France-Presse (AFP) a vu une centaine de personnes sur un pont, à pied ou en voiture, crier : « Bongo dehors ! » Au son des klaxons, ils ont salué et applaudi des policiers en tenue antiémeute et le visage masqué.

À Port-Gentil, la capitale économique, sur la place du Château d’eau, quartier populaire et bastion de l’opposition, des centaines de personnes ont klaxonné en criant : « Le Gabon est libéré. » Certains ont dansé avec des policiers et des militaires en tenue, a rapporté Ousmane Manga, journaliste indépendant contacté par téléphone par l’AFP



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