Par: Villardouin CERSINE journaliste d'investigation
Après des années de tensions et de déséquilibres, la réinstallation de la barrière entre Haïti et la République dominicaine marque un tournant crucial. Ce geste vise à renforcer le contrôle des échanges tout en réaffirmant l'identité nationale. Alors que les défis économiques persistent, cette initiative pourrait ouvrir la voie à une coopération constructive entre les deux nations. Un avenir pacifique dépendra de l'engagement commun face aux enjeux transfrontaliers.
Précédemment détruite en 2023 lors de manifestations de civils et de chauffeurs protestant contre sa fermeture, liée aux restrictions imposées par la République dominicaine, la barrière frontalière sur le pont reliant Ouanaminthe (Nord-Est, Haïti) à Dajabón (République dominicaine) a été réinstallée par les autorités haïtiennes le dimanche 18 mai 2025, jour de la fête du drapeau haïtien. Cette réinstallation symbolise non seulement un retour à la normalité, mais aussi une volonté des autorités haïtiennes de réaffirmer leur souveraineté face aux défis transfrontaliers.
Précédemment détruite en 2023 lors de manifestations de civils et de chauffeurs protestant contre sa fermeture, liée aux restrictions imposées par la République dominicaine, la barrière frontalière sur le pont reliant Ouanaminthe (Nord-Est, Haïti) à Dajabón (République dominicaine) a été réinstallée par les autorités haïtiennes le dimanche 18 mai 2025, jour de la fête du drapeau haïtien. Cette réinstallation symbolise non seulement un retour à la normalité, mais aussi une volonté des autorités haïtiennes de réaffirmer leur souveraineté face aux défis transfrontaliers.
En effet, cette barrière est un point névralgique pour les échanges commerciaux et humains entre les deux nations, et son absence avait engendré des déséquilibres économiques et sociaux.
Cette initiative vise à renforcer le contrôle du commerce et du transit entre les deux pays, en améliorant la sécurité et l'organisation dans cette zone frontalière. Elle intervient dans un contexte de tensions persistantes entre Haïti et la République dominicaine, notamment en raison des politiques migratoires strictes de cette dernière. Ces tensions sont exacerbées par des préoccupations sécuritaires et économiques, qui poussent les autorités dominicaines à adopter des mesures de contrôle plus rigoureuses. En réponse, Haïti cherche à établir un cadre réglementaire clair pour faciliter le passage des personnes et des biens tout en préservant ses intérêts nationaux.
Il est à noter qu'il existe un groupe d'entrepreneurs et de contrebandiers qui a payé des personnes pour détruire le portail de Cardenas et le jeter dans la rivière Massacre. Cela a été une honte pour Haïti, alors que la République dominicaine possède de beaux portails bien en place. Nous, Haïtiens, avons détruit le nôtre et l'avons jeté. Ce geste de destruction ne reflète pas seulement une colère face aux restrictions, mais met également en lumière les difficultés économiques que rencontrent de nombreux Haïtiens. La contrebande est souvent perçue comme une solution temporaire à la crise économique, mais elle entraîne également des conséquences néfastes sur la réputation du pays et sur les relations bilatérales.
En outre, l'état structurel préoccupant du pont compromet la sécurité d'une infrastructure stratégique pour le commerce et la circulation transfrontalière. Les autorités haïtiennes doivent donc non seulement se concentrer sur la réinstallation de la barrière, mais également sur la rénovation et l'entretien du pont lui-même. Une infrastructure dégradée peut entraîner des accidents tragiques et nuire aux échanges commerciaux, ce qui aggrave encore plus la situation économique du pays. Par conséquent, il est impératif que le gouvernement haïtien collabore avec des partenaires internationaux pour obtenir les financements nécessaires à la réhabilitation de cette voie essentielle.
Enfin, la réinstallation de la barrière frontalière pourrait également ouvrir la voie à un dialogue plus constructif entre Haïti et la République dominicaine. En établissant un cadre de coopération sur les questions de sécurité et de commerce, les deux pays pourraient travailler ensemble pour résoudre des problèmes communs tels que l'immigration illégale, la contrebande et le développement économique régional. Une telle approche pourrait non seulement stabiliser la région frontalière, mais aussi favoriser un climat de confiance et de collaboration entre les deux nations, essentiel pour un avenir pacifique et prospère.
Cette initiative vise à renforcer le contrôle du commerce et du transit entre les deux pays, en améliorant la sécurité et l'organisation dans cette zone frontalière. Elle intervient dans un contexte de tensions persistantes entre Haïti et la République dominicaine, notamment en raison des politiques migratoires strictes de cette dernière. Ces tensions sont exacerbées par des préoccupations sécuritaires et économiques, qui poussent les autorités dominicaines à adopter des mesures de contrôle plus rigoureuses. En réponse, Haïti cherche à établir un cadre réglementaire clair pour faciliter le passage des personnes et des biens tout en préservant ses intérêts nationaux.
Il est à noter qu'il existe un groupe d'entrepreneurs et de contrebandiers qui a payé des personnes pour détruire le portail de Cardenas et le jeter dans la rivière Massacre. Cela a été une honte pour Haïti, alors que la République dominicaine possède de beaux portails bien en place. Nous, Haïtiens, avons détruit le nôtre et l'avons jeté. Ce geste de destruction ne reflète pas seulement une colère face aux restrictions, mais met également en lumière les difficultés économiques que rencontrent de nombreux Haïtiens. La contrebande est souvent perçue comme une solution temporaire à la crise économique, mais elle entraîne également des conséquences néfastes sur la réputation du pays et sur les relations bilatérales.
En outre, l'état structurel préoccupant du pont compromet la sécurité d'une infrastructure stratégique pour le commerce et la circulation transfrontalière. Les autorités haïtiennes doivent donc non seulement se concentrer sur la réinstallation de la barrière, mais également sur la rénovation et l'entretien du pont lui-même. Une infrastructure dégradée peut entraîner des accidents tragiques et nuire aux échanges commerciaux, ce qui aggrave encore plus la situation économique du pays. Par conséquent, il est impératif que le gouvernement haïtien collabore avec des partenaires internationaux pour obtenir les financements nécessaires à la réhabilitation de cette voie essentielle.
Enfin, la réinstallation de la barrière frontalière pourrait également ouvrir la voie à un dialogue plus constructif entre Haïti et la République dominicaine. En établissant un cadre de coopération sur les questions de sécurité et de commerce, les deux pays pourraient travailler ensemble pour résoudre des problèmes communs tels que l'immigration illégale, la contrebande et le développement économique régional. Une telle approche pourrait non seulement stabiliser la région frontalière, mais aussi favoriser un climat de confiance et de collaboration entre les deux nations, essentiel pour un avenir pacifique et prospère.
Explosioninfo Médias/ Actualités