Commémoration/ République dominicaine/ Haïti 84ème anniversaire du massacre de 1937: Les coups de couteau dans la rivière du massacre ont des marques☆ selon le responsable du PGNE Mme Jesula Blanc Codio.
Par : CERSINE Villardouin
Ouanaminthe ( Nord-Est), Le 84e anniversaire du Massacre de Trujillo sera marqué par plusieurs activités de réflexion autour des relations haïtiano-dominicaines. Lancées lors d'une rassemblement sur le pont qui relier Dajabon/Ouanaminthe dimanche 3 octobre 2021, à l'initiative Plateforme Genre du Nord'Est (PGNE) et la Table de la societé civile binationale se veulent une opportunité d'attirer l'attention des autorités haïtiennes et dominicaines sur les rapports entre les deux peuples se partageant l'île, dont la dégradation pourrait aboutir à des actes de barbarie similaires à ceux commis lors du massacre de 1937.Sur le pont reliant Ouanaminthe / Dajabon, plusieurs activités ont été menées, comme une pièce de théâtre qui expliquait la réalité de 1937 lorsque les dominicains tuèrent en masse les haïtiens et les enfoncèrent dans la rivière du massacre.
Les Haïtiens et Dominicains ont été les seuls à expliquer comment s'est déroulé le massacre de 1937 pondent une foule immense applaudissent cette activité.
Là où il y a eu plusieurs pancartes écrites, non des violences contre les Haïtiens à la frontière, les Haïtiens ont subi trop d'abus aux mains de l'armée dominicaine, deux peuples sur la même île.
Coordonatrice Plate plate-forme Genre du Nord-Est(PGNE) Mme Jesula Blanc Codio a déclaré que ces infractions demeurent une source de préoccupations pour les organisations de défense des droits humains œuvrant en Haïti et en République dominicaine. «Il est important que les deux pays travaillent à combattre toutes formes d’instabilité dans leurs relations pour que, plus jamais, on n’assiste à des actes de violence semblables à ceux commis lors du massacre de Trujillo», a précisé Mme Jesula Blanc , lors du lancement des activités de commémoration.
D'après la coordonatrice (PGNE) Mme Jesula Blanc Codio a souligné que Il est important de continuer à lutter pour le respect des droits humains, spécialement ceux des enfants et des adolescents vivant à la frontière. Il faut accorder une attention particulière au fonctionnement du marché bilatéral, facteur très important dans les échanges économiques entre Haïti et la République dominicaine qui a renchéri, selon Mme Blanc coordonnatrice la table de la société civile binationale.
Responsable PGNE a déclaré que la massacre des Haïtiens commis en octobre 1937, sous le régime dictatorial de feu le président dominicain Rafael Leonidas Trujillo Molina, qui a coûté la vie à au moins 20 000 compatriotes haïtiens et considéré comme un génocide, a été condamné par la communauté internationale. De son côté, le peuple haïtien s’alarma et pleura dans sa chair, le gouvernement haïtien protesta et dénonça le carnage. Mais l’État haïtien était handicapé dans ses démarches, il ne pouvait sauver l’honneur national a t- elle dit !
La coordonatrice du table de la société civile binationale Mme Jesula a précisé que la République d’Haïti, dans toutes ses différentes composantes, l’État, la société, la nation et le peuple haïtien en général, continue de subir les contrecoups de cet événement inouï qui témoigne du glissement peu à peu du pays sous le poids de l’hégémonie dominicaine. Tout compte fait, le massacre des compatriotes haïtiens en 1937 en République dominicaine a dramatiquement changé le cours des relations haïtiano-dominicaines.
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