Par: Villardouin CERSINE Journaliste d'investigation
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Arrêtée en République dominicaine le 10 août 2025 à l’aéroport de Puerto Plata, Rosemila Petit-Frère a été remise aux autorités haïtiennes à Dajabón/Ouanaminthe avant d’être conduite à la DCPJ Nord pour être entendue.
Dajabón, République dominicaine – Le mercredi 13 août 2025, à 17h10, les autorités dominicaines ont procédé à l'expulsion de Rosemila Petit-Frère, ancienne mairesse de l'Arcahaie, à la frontière de Dajabón (République dominicaine) et Ouanaminthe (Haïti). Cette expulsion fait suite à son arrestation le 10 août 2025 à l'aéroport international de Puerto Plata, alors qu'elle revenait du Canada. Les services d'immigration dominicains ont justifié son interpellation par l'application de l'article 4 de la loi sur l'immigration, qui vise à réguler le séjour des étrangers sur le territoire dominicain.
Après son expulsion, Rosemila Petit-Frère a été remise à la Police frontalière (POLIFRONT) avant d'être transférée à la Direction départementale de la police judiciaire (DCPJ) Nord en Haïti. Selon des sources policières contactées par le journal ExplosionInfo, elle devra répondre à plusieurs questions concernant sa situation. Cette affaire soulève des préoccupations quant aux conditions d'expulsion et aux droits des personnes concernées. Les organisations de défense des droits humains s'interrogent sur le traitement réservé aux ressortissants haïtiens en République dominicaine, un sujet sensible dans le contexte des relations entre les deux nations.
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