Un investissement majeur de l’Association internationale de développement permet le lancement d’un programme d’infrastructures couvrant plusieurs régions du pays — de la Route Nationale 2 à la route frontalière de Ouanaminthe, en passant par les ponts stratégiques de La Digue, Côte-de-Fer et Mahot — visant à améliorer la mobilité des populations, à renforcer la résilience climatique, à moderniser près de 100 kilomètres de routes rurales, à stimuler l’emploi local avec plus de 300 000 journées de travail, à renforcer les capacités du ministère des Travaux publics face aux risques géologiques, et à garantir une meilleure sécurité pour les femmes dans les transports publics, pour un impact annoncé sur près de 2,9 millions de bénéficiaires.
Port-au-Prince, le 13 novembre 2025. — Selon un communiqué de l’institution, ce financement permettra d’intervenir sur plusieurs axes stratégiques, dont la Route Nationale 2, la route départementale 41 et la route frontalière de Ouanaminthe. Le projet couvrira notamment les départements de l’Ouest, du Sud, du Sud-Est et du Nord.
Le ministre des Travaux publics, Raphaël Hosty, souligne que ces travaux faciliteront le transport des personnes et des marchandises, tout en reliant davantage les zones rurales aux services de santé, à l’éducation et aux marchés
La Banque mondiale rappelle que les pluies diluviennes et les ouragans isolent régulièrement des communautés entières. Pour Anne-Lucie Lefèbvre, responsable des opérations en Haïti, des infrastructures résilientes contribuent à réduire la pauvreté et à créer des emplois durables. Le projet intégrera aussi des mesures pour améliorer la sécurité des femmes dans les transports publics et renforcer la résilience climatique des infrastructures.
Le projet prévoit la réhabilitation de ponts essentiels, dont ceux de La Digue, Côte-de-Fer et Mahot, ainsi que la modernisation d’environ 100 kilomètres de routes rurales dans les départements du Sud, des Nippes, de la Grand’Anse et du Sud-Est. Il renforcera également les capacités du ministère à faire face aux risques géologiques et climatiques.
D’après les prévisions, près de 2,9 millions de personnes bénéficieront directement des améliorations. Le chantier générera environ 300 000 journées de travail pour la main-d’œuvre locale. Le projet inclut aussi un volet de formation pour les femmes, notamment à l’utilisation d’engins lourds et aux techniques de construction routière.
Le financement provient de l’Association internationale de développement (IDA), qui soutient les projets d’infrastructures durables et inclusives.
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