Santiago Riverón impose un délai de cinq jours aux ressortissants haïtiens pour quitter la ville.
Les autorités dominicaines prévoient des opérations d'expulsion sans préavis, suscitant l'indignation face au silence du gouvernement haïtien.
La situation exacerbe les tensions entre Haïti et la République dominicaine, laissant des familles dans l'incertitude.
Riverón a précisé que les expulsions se feraient sans autre forme de procès, une mesure qui soulève des inquiétudes quant à son impact sur les milliers de familles haïtiennes vivant déjà dans des conditions précaires. Alors que le climat d’incertitude s’intensifie, aucune réaction officielle n’a été enregistrée du côté haïtien. Le chef du gouvernement et le ministre des Affaires étrangères n’ont pas commenté cette situation, un silence qualifié de complice par de nombreux observateurs.
Ce manque de réponse suscite une indignation croissante parmi les défenseurs des droits humains et les membres de la diaspora haïtienne. Les décisions prises par les autorités dominicaines renforcent les tensions déjà existantes entre Haïti et la République dominicaine, alors que des centaines de familles haïtiennes se préparent à faire face à une nouvelle vague d’expulsions.
Les conséquences de ces mesures pourraient être dramatiques pour ceux qui n'ont pas d'autre choix que de vivre dans la clandestinité ou de fuir vers d'autres régions. La communauté internationale observe avec inquiétude cette situation, qui met en lumière les défis auxquels sont confrontés les migrants haïtiens dans un contexte déjà difficile. Les appels à une intervention ou à un soutien accru pour ces populations vulnérables se multiplient, mais pour l’instant,
beaucoup restent dans l’incertitude quant à leur avenir.
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